L’année de grâce – Kim Liggett

Auteur : Kim Liggett

Edition : Casterman

Genre : Dystopie, Aventure, jeunesse

Année de sortie : 2019

Nombre de pages : 448 pages

Pour l’acheter :

Prix : 8,70€

Lalibrairie.com

Personne ne parle de l’année de grâce. C’est interdit.
Nous aurions soi-disant le pouvoir d’attirer les hommes et de rendre les épouses folles de jalousie. Notre peau dégagerait l’essence pure de la jeune fille, de la femme en devenir. C’est pourquoi nous sommes bannies l’année de nos seize ans : notre magie doit se dissiper dans la nature afin que nous puissions réintégrer la communauté.
Pourtant, je ne me sens pas magique.

Ni puissante.

Depuis sa sortie, j’ai été tentée par ce roman qui avait beaucoup de bons avis et qu’on voyait partout. C’est finalement plus de deux ans après sa sortie que je le découvre et j’ai été assez déçue.

Tout d’abord, il s’agit d’un roman ado mais qui aurait une deuxième lecture possible, plus adulte. Pour ma part, je peine vraiment avec les narrations à la première personne et au présent, surtout pour une dystopie comme celle-ci où le monde de la narratrice est très opposé de celui dans lequel je vis…

De plus, ce roman est clairement inspiré de La servante écarlate de Margaret Atwood, que j’ai eu du mal à lire. Autant vous dire que pour celui-là, ça a été pire.
J’ai trouvé l’héroïne très immature, je ne comprenais pas vraiment ses actions. J’ai levé assez souvent les yeux au ciel lors de ma lecture. On va de rebondissements en rebondissements mais les narrations sont très rapides.
En elle-même, l’histoire est très prévisible et j’aurai aimé qu’elle sorte plus des sentiers battus.
Comme pour le roman de Margaret Atwood, on peut faire des rapprochements avec notre société actuelle, mais j’ai trouvé ce point peu abouti.

En conclusion, je pense qu’il faut vraiment que j’oublie les romans d’aventure jeunesse. La narration et les actions n’ont bien souvent pas le niveau que j’espère.