Amitié·Autobiographie·Chroniques·Historique·Romance

Celle qui fuit et celle qui reste – Elena Ferrante (Tome 3 de l’Amie prodigieuse)

Auteur : Elena Ferrante

Edition : Folio

Genre : Autobiographie, amitié, historique, romance

Année de sortie : 2013

Nombre de pages : 544 pages

Pour l’acheter : 

Prix : 8,50€

Fnac             Amazon

« Nous vivons une époque décisive, tout est en train d’exploser. Participe, impose ta présence ! »

Alors que les événements de 1968 s’annoncent, que les mouvements féministes et protestataires s’organisent, Elena, diplômée de l’École normale supérieur de Pise, se retrouve au premier rang. Elle vient de publier un roman inspiré de ses amours de jeunesse qui rencontre un certain succès tout en faisant scandale. Lila, elle, a quitté son mari Stefano et travaille dur dans une usine où elle subit le harcèlement des hommes et découvre les débuts de la lutte prolétaire. Pour les deux jeunes femmes, comme pour l’Italie, c’est le début d’une période de grands bouleversements.

Avant de commencer cette chronique, je vous signale qu’il s’agit du troisième tome de la saga de l’Amie prodigieuse. Si vous n’avez pas lu les autres tomes je vous conseille de lire ma chronique sur le premier tome ici.

J’étais heureuse de retrouver nos deux amies Lila et Elena dans leur vie napolitaine. Le deuxième tome s’était arrêté sur un suspense assez important et nous avions laissé ces deux jeunes femmes à la fin de l’adolescence. Ce troisième tome se consacre à l’époque intermédiaire, c’est à dire des 20 ans d’Elena à ses 35 ans je dirai.

On suit donc Elena tout au long de cette période. Elle va avoir plusieurs ruptures avec Lila, ce qui fait que nous aurons son histoire entre coupée. Au fil de leur évolution, leur amitié aussi évolue. Comme je vous le disais dans ma chronique sur le deuxième tome, je trouvais qu’on ressentait de la rivalité entre les deux femmes. Dans ce tome, j’ai plutôt senti de la méchanceté de la part de Lila, parfois par jalousie et parfois par orgueil. Il est, en effet, difficile de juger le comportement d’Elena, puisque le récit est raconté par ces propres mots.

J’ai néanmoins trouvé qu’à certains moments du roman, la tension était tellement palpable qu’Elena se rendait compte que leur amitié était toxique. La fin de ce tome montre d’ailleurs une nouvelle rupture entre les deux femmes et j’ai hâte de découvrir comment elles vont se réconcilier puisqu’on comprend qu’à l’époque où Elena écrit cet autobiographie, elles sont en plutôt bons termes.

À travers ce tome, j’ai également découvert l’histoire de l’Italie et également des pays environnants durant l’année 1968. On parle des révoltes des étudiants et des ouvriers qui réunit nos deux amies. En effet, Lila est ouvrière dans une usine et Elena sort juste de l’École normale supérieur. On va donc suivre une partie de ces mouvements qui vont beaucoup interpeller Elena.

Au fil de ces trois tomes, je me suis beaucoup attacher à Elena et, par la suite des choses, à Lila. Le prochain tome sera le dernier, ce qui me déchire déjà le coeur.

Cette partie à encore démontré quelques longueurs mais j’ai quand même eu une lecture plus fluide, notamment car on est intéressé par les différents éléments historiques et géographiques que nous apporte Elena. Cette saga est un vrai voyage pour l’Italie sans prendre l’avion !

J’ai déjà acheté le dernier tome mais je pense que je vais lire quelques autres romans avant de me lancer, car je serai trop triste de les quitter !

4 commentaires sur “Celle qui fuit et celle qui reste – Elena Ferrante (Tome 3 de l’Amie prodigieuse)

Laisser un commentaire