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La maison des intentions particulières – John Boyne

Auteur : John Boyne

Edition : Pocket

Genre : Romance, historique

Année de sortie : 2009

Nombre de pages : 539 pages

Pour l’acheter :

Prix : 9€

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Russie, 1915. Un acte de bravoure a fait passer en un instant le jeune Gueorgui de simple moujik à garde du corps du tsarévitch, le jeune Alexeï. Il quitte alors son petit village de Kachine et la rudesse du monde paysan pour les fastes du palais d’Hiver à Saint-Pétersbourg. Désormais, son destin est lié à celui, tragique, des Romanov. C’est un nouveau monde qui s’ouvre à lui, côtoyant quotidiennement la famille du tsar et, surtout, la belle Anastasia. Mais la révolution approche et va s’écrire dans le sang. Obligé de fuir, Gueorgui emportera avec lui bien plus que ses souvenirs de la Russie impériale…

J’étais tombée par hasard sur une chronique de ce roman et j’avais fortement envie de le découvrir. Je connais peu le mythe des Romanov mais j’ai lu Zoya de Danielle Steel qui est un peu dans ce thème et il a été un vrai coup de cœur !

J’ai tout d’abord peiné à l’obtenir, notamment par ce qu’il n’a pas été réédité. Mais je l’ai trouvé à une somme raisonnable sur Vinted ! Au vue de sa couverture, j’ai préféré attendre l’hiver pour être dans la bonne ambiance. Mais j’ai eu du mal à attendre.

Au début du roman, j’ai été assez surprise que le narrateur soit masculin. Mais au fur et à mesure des pages, j’ai compris ce choix de l’auteur, cela apporte un regard différent des romances habituelles et surtout très interessant à suivre.

On se retrouve donc en Russie, peu avant la révolution. J’ai aimé en apprendre plus sur cette partie de l’Histoire, côtoyer le tsar et ses enfants. Il y a de nombreux éléments véridiques comme la maladie d’Alexei et Raspoutine.

On alterne entre l’avant révolution et la partie actuelle jusqu’à ce que celles-ci se rejoignent. Les pages défilent très vite, l’écriture est simple, précise, efficace. Le suspens sur cette révolution reste tout le long du roman et, même si on connaît le dénouement, on ne connaît pas le point de vue de Gueorgui.

Les personnages sont extrêmement attachants et cette histoire relate une histoire d’amour belle et simple, qui connaît aussi ses difficultés. Anastasia m’a fait beaucoup de peine dans sa culpabilité et Gueorgui dans ses difficultés à comprendre sa femme.

C’est une belle histoire, que je garderai certainement longtemps en mémoire. Elle n’a pas été un coup de cœur, je pense qu’il me manquait un petit quelque chose sans vraiment identifier quoi mais en tout cas je vous le conseille !

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7 commentaires sur “La maison des intentions particulières – John Boyne

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